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 Une longue journée qui commence...[Libre]

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2 participants
AuteurMessage
Thomas C. Jeffrey
Derisive Criminal Journalist
& Admin
Thomas C. Jeffrey


Messages : 98
Réputation : 64
Date d'inscription : 18/04/2009

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MessageSujet: Une longue journée qui commence...[Libre]   Une longue journée qui commence...[Libre] Icon_minitimeSam 25 Avr - 18:09

    Thomas C. Jeffrey franchit les portes qui le séparaient de la sortie de l’immeuble. Celles qui le séparaient de son ravisseur et son unique voie de sortie. Un coup résonna et l’homme s’effondra sur le sol…

    Thomas regardait l’article qui avait été écrit à son sujet avec un profond mépris. Depuis cette histoire il y a quelques jours, les journalistes le regardaient d’une drôle de façon, comme si il allait s’effondrer à tout instant. Il n’était pas malade! Il avait simplement reçu une fichue balle dans l’épaule. Toutefois ce qui l’intéressait réellement, c’était de découvrir qui était la personne qui lui avait tiré dessus. Il avait beau déblatérer une histoire différente à chaque journaliste qui tentait de l’interroger, il n’en savait pas plus qu’eux. Il comptait bien rédiger cet article et trouver la personne qui avait tenté de l’assassiner. Était-ce quelqu’un qu’il connaissait? C’était bien possible, ce pouvait être un article qu’il avait déjà écrit. Il en avait tellement écrit par contre que suivre cette piste ne le menait quasiment à rien. Non il devait chercher ailleurs, ou bien, si il était réellement suicidaire, l’attirer de nouveau vers lui. Mais ça il devait avouer que ce n’était pas exactement la solution qu’il préférait. Il avait déjà cette douleur à l’épaule qui lui rappelait qu’il n’avait pas la moindre envie de se retrouver une nouvelle fois comme cible de ce malade mental. Et il y avait également son fils qui lui rappelait qu’il ne devait pas mourir, ne serais-ce que pour lui… D’ailleurs ce dernier avait bien hâte de retourner au journal. Les cours étaient terminés, c’était pratiquement devenu une sorte de camp de vacance pour les enfants des plus vieux journalistes… C’était un peu ridicule, les autres journaux se moquaient d’eux à cause de la garderie. Mais pour eux, c’était vraiment pratique.

    « Ont part bientôt? Tu es lent! »
    « Et toi petit, va déjeuner! »

    Le garçon grommela quelque chose et se dirigea vers la cuisine, sous le sourire moqueur de son père. Ils se ressemblaient tellement ses deux là que parfois il y avait quelques flammèches. Tous les deux ne supportaient pas l’autorité et n’en faisaient qu’à leur tête. Sauf qu’à la différence de Thomas, Collin n’avait que 10 ans et il devait encore écouter son père. Toutefois Jeffrey devait avouer que son fils avait un réel talent pour le journalisme, il n’avait jamais vu aucun autre enfant s’y intéresser autant, et Collin insistait pour venir encore alors qu’il pourrait passer ses étés avec ses amis, dans les camps. Mais il n’était pas question pour le jeune homme de faire quoi que ce soit d’autre que d’assister son père au journal. Thomas avait finit par flancher et faire effectuer quelques recherches sur l’ordinateur par son fils. Et bien souvent, il était très surprit par la débrouillardise de Collin. Les deux hommes terminèrent de manger et ils partirent finalement en direction du journal. Thomas avait même fait une petite place au jeune homme dans son bureau, bien que c’était pratiquement impossible vu la place qu’il restait.

    « Cherche moi des infos à propos de William John Sirgourt, Collin » demanda Thomas à l’adresse de son fils qui fit démarrer l’ordinateur et se mit à effectuer sa recherche. Thomas savait qu’il en aurait probablement pour un moment, qu’il se pouvait que ce ne soit pas le bon nom, mais il savait une chose, il trouverait, et c’était bien ce qu’il y avait de plus effrayant, il n’avait que dix ans et travaillait mieux que certains journalistes. Du moins, il était le seul avec qui il pouvait travailler en équipe! Thomas n’était pas d’une humeur très joviale, du moins depuis l’accident. Ses collègues venaient tous dans l’espoir de lui soutirer des informations, une description du suspect … Mais il ne dirait rien. D’ailleurs … Un homme, un nouveau certainement vint jusqu'à lui.

    « Hé … Va donc nous chercher un café, et je te dirais peut-être quelque chose … Un chocolat chaud pour le petit »
    Il sembla hésitant mais il obéit. C’était peut-être l’espoir pour lui d’avoir un scoop. Rapidement il rapporta un café au dirigeant de la section criminelle et un chocolat chaud pour son fils.
    « Prend un carnet et un crayon et écoute bien ce que je vais te dire… »
    Il s’exécuta rapidement, ne voulant rien rater de ce que l’homme lui disait. Il ne voyait pas la moquerie venir, ce qu’un ancien aurait rapidement comprit, surtout venant de Thomas C. Jeffrey. Un véritable emmerdeur…
    « Alors il avait les cheveux longs, je dirais qu’il portait une sorte de perruque … mauve il me semble… Il était grand, il avait une chemise orange … Oh attend … Non je me trompe dans mes souvenirs … ça c’est un mannequin d’une boutique…Mais c’est près de l’endroit où j’ai été tiré, rend toi là-bas et arrête un peu de m’emmerder veux-tu? » Lança-t-il d’un air calme mais sec.

    Le nouveau le laissa tranquille, et probablement qu’il ne viendrait plus le voir durant un moment. Il n’était pas toujours aussi agressant, mais là il en avait un peu assez de se faire ennuyer avec cette histoire. D’ailleurs, il n’était pas partit que quelqu’un d’autre venait vers lui. Il soupira fortement, avec énervement et lança :
    « Écoutez! Je me charge moi-même de ma propre histoire, si vous vouliez aller voir ailleurs! »
    Il croisa les bras, ça n’avait pas découragé la personne qui venait toujours vers lui, quelle poisse! Vraiment, l’on avait décidé de l’emmerder profondément aujourd’hui, et il sentait que ce serait ainsi durant encore un bon moment malheureusement…
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https://criminaldaily.forumactif.org
Darren Wild

Darren Wild


Messages : 11
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Date d'inscription : 07/05/2009

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MessageSujet: Re: Une longue journée qui commence...[Libre]   Une longue journée qui commence...[Libre] Icon_minitimeSam 23 Mai - 14:33

Le soleil s'était levé depuis un moment déjà mais Darren était encore en train de dormir dans son appartement. Il fut réveillé par des cris qu'il entendis chez des voisins, certainement une autre dispute conjugale du couple qui vivait au dessus de son appartement. Il en avait l'habitude. Il se leva de son lit, se frotta les yeux et s'étira en baillant. La journée risquait de ne pas être très fructueuse. Il faut dire que Darren n'était pas vraiment du matin, il était plutôt même éteint avant d'avoir bu son café. Il se dirigea vers la porte d'entrée en caleçon, l'ouvrit et attrapa le journal du jour qui se trouvait sur son paillasson sur le palier. Il referma la porte avec le journal dans sa main gauche, entra dans sa cuisine et appuya sur un bouton de la cafetière pour la mettre en route. Il s'appuya contre le plan de travail et regarda la première page du journal. Il fut stupéfait quand il vu un article sur Thomas Jeffrey qui avait été agressé selon les informations données. Il ne le connaissait pas spécialement, il l'avait croisé et salué quelques fois au Criminal Daily. Darren travaillait comme paparazzi dans ce quotidien new-yorkais. Thomas lui était un journaliste reconnu qui dirigeait la section criminelle. Cela faisait quinze ans qu'il y était. Darren attrapa une tasse dans un de ses placards tout en continuant à regarder un peu tout ce qu'il y avait sur cette première page. Il se versa du café et alla s'installer sur le bar qu'il y avait entre sa cuisine et sa salle à manger. Il posa le journal et l'ouvrit sur la page du fait divers relatif à Thomas Jeffrey. Il parcouru rapidement ce qui était écrit tout en commençant à boire son café. Apparemment à sa sortie d'immeuble, un homme encore non identifié lui aurait tiré dessus. ce qui vint tout de suite à l'idée de Darren était qu'il avait du peut-être trop fouiner sur une enquête qu'il faisait et qu'on avait voulu lui faire peur ou l'éliminer. Mais après tout, ceci n'était que pure supposition.

Il reposa le journal sur le comptoir, finit son café en vitesse et le mit la tasse dans l'évier. Il voulait aller au journal pour en savoir plus sur ce qui se passait. Il alla à la salle de bain, se déshabilla et entra dans sa douche. Celle-ci fut d'une extrême rapidité. Il en sortit quelques minutes plus tard, se sécha et se rhabilla. Il se regarde un peu dans la glace. C'était bon, il était enfin prêt à sortir. Il enfila ses chaussures, pris le journal avec lui, attrapa son blouson et claqua la porte de son appartement. Il dévala les escaliers de son immeuble et sortit sur la rue. Il fit tout de suite un signe à un taxi pour aller jusqu'au journal. Il entra dans le taxi, salua brièvement le chauffeur.

- Au Criminal Daily, s'il vous plait...

Le taxi se mêla alors au dense trafic que New York connaissait. Ils y seraient dans une quinzaine de minutes. Dans la voiture, Darren en profita pour lire les pages sports histoire de se renseigner sur les résultats des ses équipes. C'était un bon moyen de patienter. Arrivé devant le building du journal, le taxi s'arrêta. Darren tendit un billet de dix dollars au chauffeur en lui disant de garder la monnaie. Il descendit du véhicule, monta les escaliers et passa les portes pour entrer au Criminal Daily. Il se rendit à l'accueil où une jeune femme le salua. Il en profita pour lui demander quelques renseignements sur ce qui s'était passé avec Jeffrey. Elle lui mentionna qu'elle ne savais rien de plus qu'il n'y avait dans l'article, mais que par contre sa blessure restait superficielle et qu'en ce moment il était dans les locaux. Il prit alors l'ascenseur en direction de l'étage criminel.

Il arriva devant le bureau où était inscrit Tomas C.Jeffrey. Il hésita une seconde avant de se décider à frapper. Il entendit des voix à l'intérieur. Il compris qu'il était alors occupé et attendit contre le mir à côté de la porte. Thomas demanda à la personne qui était en sa compagnie d'aller chercher un café et un chocolat chaud et là il pourrait peut-être lui dire quelque chose . Il ne voyait pas pourquoi il ne voulait pas parler sans café. Enfin bref il s'était fait tirer dessus. Il avait le droit d'être un peu sur les nerfs. C'était demander tellement gentiment, la personne s'exécuta. Un jeune homme sortit du bureau. A son retour il posa ce qu'il avait été cherché sur le bureau de M. Jeffrey. La porte était restée ouverte. Le directeur de la section criminelle lui dicta de prendre un carnet et un crayon pour noter ce qu'il allait lui dire. Le stagiaire ne perdit pas son temps et était tout ouïe à ce qu'il allait lui révéler. Darren ne bougea pas de l'endroit où il était. Il semblait raconter son agression, ce qu'il se souvenait avant de laisser apparaitre un train d'humour. Il sourit en l'entendant. Thomas lui dit alors clairement qu'il arrête de l'emmerder et qu'il n'avait qu'à se rendre sur les lieux. Le jeune homme sortir de la pièce vexé.

Darren se demanda alors s'il devait entrer ou tourner les talons et vaquer à d'autres occupations. Il était sur place finalement alors pourquoi ne pas rentrer. Il tapa contre la porte ouverte. M. Jeffrey semblait encore plus énervé et lança qu'il se charger lui-même de sa propre histoire et qu'il pouvait partir. Le photographe se racla la gorge.


- Euh... Je ne viens pas pour écrire votre histoire, je suis photographe en plus. Je venais juste prendre de vos nouvelles j'ai vu ce qu'il vous ait arrivé dans le journal ce matin. Je suis aussi venu pour vous proposer mon aide si vous en voulez bien sûr... Je suis Darren Wild et je me disais que peut-être vous auriez besoin d'un photographe pour votre enquête. Même si je ne peux vous aider qu'à un petit niveau je le ferais. Je suis paparazzi normalement alors si vous vous voulez que je fasse quoi que ce soit, à part le café, n'hésitez pas à demander.
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