Ryan A. Beatie [Validé]

Ryan A. Beatie ft. Christian Bale NEGOCIABLE POSTE; Section Sportive AGE; 34 ans TRAIT DE CARACTERE; _ Colérique _ Impulsif _ Doux _ Rieur

Citation : Ryan est souvent en colère contre sa femme, mais au journal, c’est quelqu’un de toujours très souriant. Plus jeune il était dans une équipe de football. Après une grave blessure il a été forcé de changer de carrière alors il a poursuivit ses études. Qui aurait cru qu’il deviendrait journaliste. Il était brillant alors ce ne fut pas une si grande surprise. Malgré qu’il soit impulsif et souvent en colère il n’est pas violent et ne ferait pas de mal à une mouche. RELATIONS; Connie V. Beatie {Chrisitan Bale} - C’est sa femme mais il n’est plus capable de l’entendre. Ils dorment dans des lits séparés, et ils vont se séparer. Mais pour le moment ils se tapent cruellement sur les nerfs, d’autant plus qu’ils travaillent ensemble!

EXEMPLE RP;

J’étais en compagnie d’une jeune femme bien intelligente. Chose qui manquait cruellement sur cette île. J’étais pourtant quelqu’un de cultivé, j’aimais lire, j’avais fait des études, j’étais simplement tellement impulsif et colérique que l’on devait davantage me considérer comme étant stupide et ignorant. Ce que je n’étais pas. Mais l’opinion des autres n’avait jamais été difficile à soutenir. Elle passait très loin au dessus de ma tête. Et bien que cette jeune femme devait commencer à se faire une opinion sur moi, comme je le faisais pour elle, elle ne me jugeait pas. J’en avais bien l’impression. Elle me respectait, même si à tout moment je pouvais décider de la tuer, ou de la violer et de la ramener par la tignasse à sa prison. Je ne sais pas exactement ce qui se passait. Nous étions là, à discuter de façon civiliser de la religion, alors qu’en somme j’étais un grand tueur méchant et agressif et qu’elle était mon esclave en quelque sorte. Alors si la situation était troublante pour moi, je n’imaginais même pas ce que cela devait être pour elle. Je devais surtout lui faire peur, bien qu’elle semblait déjà plus calme. Nous n’avions pas une discussion des plus effrayantes. Mais moi, cela me plaisais, je devais bien l’avouer. Elle était respectueuse, elle parlait bien, et je n’avais pas parlé autant depuis fort longtemps… J’étais croyant, je désirais une grande famille. J’avais déjà une fiancée et un fils. Mais je voulais plus évidement. Avant toutefois, je voulais quitter cette île, ne plus avoir à tenir une arme et faire vivre honnêtement ma famille. Ce n’était pas comme cela que je croyais que je pourrais expier mes péchés. Mais je voulais que mes enfants grandissent sainement, je voulais de la sécurité pour ma femme. Voilà ce que j’avais à offrir. Je voulais devenir un meilleur homme certainement, sans croire que cela allait tout régler. Je ne songeais pas qu’à moi, je voulais qu’eux aillent une meilleure vie.

-Je crois que s'il y a un Dieu, il préfère ceux qui croient en lui à ceux qui le rejettent amèrement. Mais on ne peut pas maudire un Dieu sans y croire.

Je restais silencieux un moment, à la suite de ses paroles. Tentant de bien comprendre ce qu’elle avançait. Je n’étais pas d’accord toutefois. Mes parents avaient été de fervent croyant. Lorsque j’étais petit nous allions à l’église à tous les dimanches sans la moindre exception. Ma sœur… Ma sœur et moi nous étions probablement les enfants qui croyions le plus en dieu sur cette terre. Alors pourquoi? Pourquoi avait-t-il fallu que cela nous arrive à nous? Pourquoi mon père avait été tué, pourquoi ma mère avait été violée devant mes yeux et tuée… Pourquoi est-ce que j’étais devenu comme ceux que j’avais tant méprisé, que j’avais tué au départ? Je ne crois pas que cela fonctionne ainsi. Dieux n’aime pas ceux qui l’aiment. Dieu aime qui il veut bien aimer. Mais cela n’expliquait pas pourquoi une jeune femme probablement innocente comme Amy se retrouvait dans une situation aussi douloureuse. Mais ce n’était pas parce qu’elle n’était pas croyante. J’en suis persuadé. Sinon tout ce en quoi je croyais n’avait aucun sens. Ce qu’elle disait toutefois avait un sens, que l’on ne peut pas maudire un dieu sans y croire. J’hochais simplement la tête en souriant un peu.

« Mais qui est-ce que l’on déteste lorsqu’il nous arrive quelque chose, c’est bien souvent lui, croyant ou non. Dieu est un être mal aimé. » dis-je d’un air amusé. Je rigolais. Parce qu’il n’y avait pas réellement de réponses à ce qu’elle disait. Puisque c’était une perception assez personnelle de dieu. Moi je le concevais d’un œil de croyant et elle d’un regard de non croyant. Voilà tout. Elle se remit à parler et j’écoutais attentivement, en fronçant un peu les sourcils. Elle disait beaucoup de chose et je tentais de bien assimiler ce qu’elle racontait. J’hochais parfois un peu la tête. En quelque sorte, elle disait que si elle était ici, c’était par ma faute. Que je ne la frapperais pas … Enfin pour toutes sortes de raisons. Mais elle se trompait. Je n’hésiterais pas à la frapper. Rien je m’en empêcherais. Même pas cette église. Pour le moment, je n’en avais simplement pas envi. J’étais toujours silencieux, pensif. Alors qu’elle me sembla de nouveau mal-à-l’aise. C’était compréhensif. Enfin je comprenais.

« Effectivement, Dieu ne peut rien pour vous. Si je décidais de vous tuer, là, tout de suite. Ce n’est pas lui qui vous sauverait. Mais ne croyez pas que tout est contre-vous. Si j’agis comme je le fais maintenant, c’est pour une raison profondément égoïste. » Commençais-je d’une voix calme.
Une raison qu’elle ne connaîtrait pas. Qu’une seule personne connaissait et C’était Tamara. Étant muette je n’avais pas tellement peur qu’elle révèle mon secret. Je n’étais pas toujours un être cruel. J’avais donné une arme à une femme. Et j’en avais tué une autre. L’on ne pouvait pas prévoir comment j’allais agir et dans quel état je me trouvais.
« Mais détrompez-vous. Je ne ressentirai pas le moindre remords si je venais à devoir vous tuer. » dis-je d’un air sérieux et persuasif. Je disais la vérité. Tuer ne me faisais rien. Je ne ressentais plus rien à vrai dire. J’aurais probablement plus de difficulté à torturer. Et regarder un viol me mettais hors de moi. Il y avait certaines choses auxquelles j’étais plus sensible. Mais j’agissais à ma guise, je ne m’empêchais pas d’être quelqu’un de gentil comme je pouvais être cruel.
« Mais je n’ai pas envi de le faire. Ce qui est bien pour vous. Vous ne croyez pas? » lâchais-je avec un mince sourire amusé. Cette discussion était divertissante pour moi. Peut-être pas autant pour elle. Mais moi j’avais la tête ailleurs, je ne songeais pas à Célia, au malheur que j’éprouvais loin d’elle alors c’était parfait.

« En quoi croyez vous? Si ce n’est pas en dieu? » demandais-je soudainement. Intéressé. Je devais bien avouer que moi la religion n’était pas tellement présente dans ma vie. Est-ce que je pouvais m’appeler croyant? Peut-être pas. Je portais une simple croix autour du cou, je croyais, mais est-ce que c’était suffisant? Oui, probablement, puisque faire autre chose ne me servirais à rien. J’étais croyant mais je ne croyais pas mériter les bonnes grâces de dieux. Je crois que je le restais pour ma famille, parce qu’eux ils méritaient tant, tout ce que moi je ne pouvais plus recevoir.
J’attendais une réponse. Elle pouvait être toute simple. Il pouvait n’y avoir rien. Peut-être qu’elle allait me surprendre. J’étais quelqu’un d’assez ouvert d’esprit et ce qu’elle allait me dire allait forcément m’intéresser.

Merci!